Les Belles villes d'Algérie
Bougie
A quelques heures de Marseille et
d'Alger,
- en face de Toulon,
- au fond d'un golfe aux eaux bleues et transparentes,
- entourée d'un véritable cirque de hautes montagnes dont les cimes
restent couvertes de neige
jusqu'à la fin du printemps,
- audacieusement bâtie sur les flancs de la montagne du Gouraya,
qui domine de sa masse
géante une rade merveille rappelant à la fois le golfe de Naples.
la coquette ville de
Bougie,
qu'un voyageur princier, l' Archiduc Salvator d'Autriche,
- dénomma poétiquement La perle de l'Afrique du Nord.
- Dans une brève introduction,
l’archiduc explique le miracle du climat qui est dû aux remparts naturels
que constituent la montagne Gouraya et le cap Carbon.
- La ville s'offre au visiteur surpris, qui la découvre brusquement, en arrivant d'Alger par mer,
telle un nid de verdure dans la falaise abrupte, dont les parois dentelées par
les assauts séculaires
des vagues abritèrent longtemps dans leurs cavernes
profondes les barques des audacieux pirates barbaresques!
Bougie Panorama de la rade.
Dans le lointain, on aperçoit, par la trouée de la vallée de la Soummam,
- Les hautes montagnes du Djurdjura,
à sa gauche et derrière lui, dans un cercle grandiose
et ininterrompu qui paraît fermer le golfe,
- la chaîne de montagnes des Beni-Mimoun et des Babors,
dont les principaux sommets atteignent 2 000 mètres.
Le coup d' œil en hiver,
- lorsque toutes ces montagnes sont couvertes de neige et que les rayons d'un soleil chaud et lumineux se reflètent sur les eaux bleues de la Méditerranée,
les cimes neigeuses et les coteaux verdoyants, au milieu desquels émerge Bougie, est réellenlent féerique et digne d'inspirer la palette du peintre et la lyre du poète.
Bougie les sommets sous la neige.
La rue Trézel, principale artère de la ville, passe devant
- le cercle militaire,
- la Mairie,
- où l'on s'arrêtera pour
admirer la superbe mosaïque, découverte en 1891,
en construisant les fondations de l'hôpital civil, près de l'ancien Palais de l'Etoile, et
- la copie du magnifique tableau d'Horace Vernet,
où est campée si fièrement la silhouette du général Trézel conduisant
ses troupes à l'assaut de Bougie.
- L 'hôtel d'Orient,
- le plus ancien de la ville,établissement admirablement situé et
doté d'une salle à manger d'où l'on jouit d'une vue merveilleuse sur toute
la rade et le golfe.
- Les bureaux du syndicat d'initiative
- où le
touriste peut tout à loisir obtenir les renseignements qu'il désire.
Elle débouche ensuite sur la place
de Gueydon.
Bougie la place
de Gueydon La Banque d'Algérie.
Du haut de cette place,
- un panorama saisissant se déroule sous les yeux émerveillés des amoureux de
la nature,
qui embrasse tout à la fois l'ensemble de l'immense cirque de
montagnes au pied duquel s'étale
en une vaste nappe claire et azurée, le golfe entier dans le fond duquel
s' estompent les contours
des caps Cavallo et Bougaroune, tandis que derrière lui se dressent les étages successifs de
la haute ville et les escarpements du Gouraya.
Bougie le Palais de Justice.
De la place du Gueydon,
- la rue Trézel se continue jusqu'à la rue
Clément Martel,
autrefois place de l'Arsenal.
- Là, en descendant vers la jetée qui sépare le port de l 'arrière port
la rue Dufour, laisse sur sa droite le Théâtre pour aboutie au pied du Palais de Justice
à quelques pas de l'ancienne porte de la Kasbah.
Bougie porte de la casbah
A gauche de la place de l'Arsenal,
- Le large boulevard François Biziou
permet de descendre au quartier commerçant et industriel du Camp Inférieur,
ou de montait vers la Porte Fouka et vers le cimetier Musulman
tandis que sur la droite,
la rue Fatima, nous conduit vers les hauts quartiers de la ville.
Bougie la porte
Fouka. Côté pile.
Bougie la porte
Fouka. Côté face.
La visite de la Ville de Bougie se poursuit sur la page suivante.
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