Algéroisement......vôtre
Kouba (suite).
Nous terminerons cette visite de Kouba, par un récit et une anecdote.
Un récit,- qui une fois encore, rapproche, les deux premiers villages Français de Dély-Ibrahim et de Kouba.
Le 21 juin 1839- le maire de Dély - Ibrahim, M. Jean-Pierre Mazères,
reçoit, en vertu d’un jugement du 6 Juin 1839, du tribunal de première instance d’Alger,
Maître Marie Louis Auguste Dermineur, avocat au barreau d’Alger.
- En sa présence, il transcrit sur le registre des décès de la commune, la partie de l’acte de jugement,
qui incombe à l’état civil :
Louis Philippe,
Roi des Français, à tout présent et à venir, Salut.
L'an 1839, le 6 Juin, le tribunal a rendu le jugement suivant :
Il ordonne, que pour tenir lieu de l'acte de décès, le présent jugement,
fait obligation à la commune, la plus proche du lieu du décès, de porter
sur ses registres, le décès de
M. Paul Jean Marie Gégot, colon à Kouba,
survenu le 30 juillet 1838, dans le secteur de la maison isolée de Torré Chica,
sous contrôle militaire, du camp français de Mahelma.
Enregistré à Alger, le 14 juin 1839, folio : 1839-25 VC 7
- Les minutes des audiences,
nous donnent, quelques précisions sur la mort de M. Paul Jean Marie Gégot,
survenu à quelques mètres de Oued El-Agar, à deux cents mètres environ d’un blockhaus avancé.
- Le fantassin Chatelain, du 69° Régiment de ligne,
témoin à distance, avec ses autres compagnons d’armes, a assisté sans pouvoir intervenir,
à l’assassinat, le mot est faible, de M. Gégot, par une troupe de cavaliers arabes.
- Le fantassin Chatelain, aidé par un des ses compagnons, a enterré M. Gégot, presque sur place.
Cette Histoire,- nous est parvenue, à cause d’un simple oubli, de déclaration de décés, par l’administration militaire,
ce qui a obligé, comme le dit le jugement, Dame Casline Pauline, veuve Gégot,
à demander à la justice, l’enregistrement du décés, afin, que son fils unique, puisse profiter de
l'exception, que lui accorde la loi de recrutement, pour prendre la succession de son père.
L'anecdote.
- Le 21 Janvier 2011, M. Philippe Coudeyrat,
visite le site, et il m'adresse une carte postale de la Place du Gouvernement à Alger.
- L'anecdote, nous provient de 1959, 120 ans aprés le récit.
Sa Marraine, Madame Micheline Barriel,
- habitait au Vieux Kouba, Villa Saïs, au 3 rue Victor Grellet.
- La rue Victor Grellet,
débutait rue Dixume à quelques pas de l'ancienne gendarmerie et aboutissait dans
l'Avenue Lavigerie juste en face de la rue Dessoliers à côté du Pensionnat de la Saint Enfance.
- Cette carte postale lui avait été adressée le 6 Mars 1959.
Voila,