Qui Ment !!!
 
Le scoop d’un article du journal Le Monde sur le Web !!!!!
- Dans un article de M. Soren Seelow,
- publié sur le Web le 17 Octobre 2011,
le journal « Le Monde », présentait un scoop, sur les évènements du 17 Octobre 1961 :
le portfolio sonore de Gilles Manceron, des photos inédites sur ce massacre .........
- Notes :
Le 17 Octobre 2016, M. Soren Seelow en rajoutait une couche, en présentant un nouvel article de Gilles Manceron :
Paris , le 17 Octobre 1961, un secret d’état !!!!
- Curieux, j'ouvrais la page d'accueil du site.
- La page web s'ouvrait sur le texte d'accueil, reproduit sur la photo ci-dessous.
- Les trois premières phrases du texte, me semblait honnêtes, mais immédiatement, suivait la répression du 17 Octobre 1961
à Paris, et ses 150 à 200 morts, chiffres de Jean-Luc Einaudi, accompagnée de cette affirmation :
« Il s'agit d'une des répressions de manifestation les plus meurtrière de l'histoire contemporaine de l'Europe occidentale ».
- Le paragraphe suivant concluait la présentation :
« Nous présentons ici le travail inédit d'un photographe qui travaillait pour le journal Libération de l'époque.
Henri Georges, témoin de la violence de cette bataille en plein Paris qui c 'est jouée au cours de l'automne 1961.
Ses photos publiées pour la première fois,
nous ont été apportées par l'historien Gilles Manceron, dont le commentaire accompagne les images. ».
- Propos recueillis par Soren Seelow.
- Un peu étonné, car je connaissais cette première photo, je cliquais sur ENTREZ..........
Page d'Accueil du diaparama de Gilles Manceron, le 17 Octobre 2011.

- Avant d’analyser le commentaire de M. Gilles Manceron, je tiens à revenir sur cette présentation, qui appelle plusieurs remarques :
- M. Soren Seelow, par son affirmation,
sur l’ampleur de la répressions de ces manifestations, les plus meurtrières de l'histoire contemporaine,
cautionne les propos et les écris de Gilles Manceron, ainsi que le travail inédit du photographe Henri Georges.
- Devant une telle affirmation, je voudrais poser une seule et unique question à M. Soren Seelow,
reporter au journal le Monde, concernant les 150 à 200 morts, le jour de la manifestation du 17 octobre 1961.
Comme ces morts n'ont jamais été retrouvés, je demande au reporter du journal Le Monde, où sont-ils ?
et, si la réponse est, dans la Seine, alors, ma seule et unique question est :
Comment un corps pouvait-il franchir un barrage à aiguilles éclusé en 1961 ?
- Je serais curieux de lire sa réponse !!!!
- Mais, revenons à ce portfolio sonore de M. Gilles Manceron et de ses photos inédites.
- M. Gilles Manceron commence son récit par :
« Il y a eu dans les semaines qui ont précède le 17 octobre,
à partir de la fin du mois d'Août, une séries de mitraillages, et d'interpellations, qui se sont parfois soldées par des tirs,
contre des gens, qui étaient considérés comme fuyards, par ce qu'ils se dérobaient à un control policier,
ou, parce que tout simplement, on les incitait à s'en aller, et qu'on leur tirait dans le dos.
Il y a eu toute une série agressions comme cela, du fait de policier ou de commandos paras policiers mise en place
par le préfet Maurice Papon,
donc, ces photos d’ Henri Georges, témoignent de la découvertes par les passants d'algériens à terre.
Voilà, c'est ce que l'on peut considérer comme la bataille de Paris, qui a consisté à mener une sorte de guerre contre la fédération
de France du FLN, et pour cela, contre les émigrés algériens, qui cotisaient au profit du FLN.
Le 17 octobre 1961, en fin de journée, des dizaines de milliers, sans doute 20.000 à 30000 Algériens, manifestent dans les rue de Paris,
contre le couvre-feu qui leurs était imposé, il leurs était interdit de sortir au-delà de 19 h.
Ils décident d'enfreindre cette interdiction, de sortir, de manifester, d'être présent tout simplement dans les rues, sans arme,
et sans mot d'ordre, ni banderoles, et la violence de la répression a été telle, que en divers endroits, on a retrouvé et ramassé des cadavres,
et, repêché dans la Seine, un certain nombre de corps d'Algériens, donc une très violente répression, et une incarcération des Algériens.
Le préfet de police Maurice Papon avait préparé la violence de la répression, en conditionnant, on peut dire, en préparant ses policiers,
a opéré une violence extrême, qui a été présenté par lui, comme une violence de légitime défense, et de représailles normales.
Papon avait lors des obsèques d'un policier tué, tenu des propos qui incité a cette violence, à tirer, il leur avait dit :
« « considérez que tout Algérien est potentiellement armé, même, s'il ne l'est pas » »,
et, il leur avait dit : « « pour un coup, nous en rendrons dix » »,
ce que les policiers ont compris comme : « « pour un mort, nous en tuerons dix » ».
Version officiel trois morts,
c'est un bilan sous évalue, les historiens qui ont travaillés sur le bilan et le nombre de victimes, disent, quelques chose comme 150, 200,
pendant la soirée du 17 octobre et les jour qui ont suivis, et la répression ayant commencée au paravent, sur l'ensemble de l'automne,
il y a eu de l'ordre de 300, ou d'avantage de disparus, dont il faudrait bien sur établir le sort très précis,
c'est bien difficile d'avoir une certitude. »
Journal l'Aurore du lundi 3 Avril 1961.

- Nous commencerons l'étude de ce portfolio sonore de Gilles Manceron,
par les titres pompeux, qui présentent, surtout dans El-Watta, et Le Monde, notre brillant anticolonialiste notoire,Gilles Manceron, historien français spécialiste du colonialisme français.
- Alors, si c'est vraiment un historien, il doit être méthodique dans ses textes.
- Paragraphe 1 :
« Il y a eu dans les semaines qui ont précède le 17 octobre, .....
parce que tout simplement, on les incitait à s'en aller, et qu'on leur tirait dans le dos.».
- Manceron affirme que la police a exécuté des Algériens dans les rues de Paris, des Algériens innocents.
- Voici quelques dates et quelques faits que personnes ne pourra contestés,
car comme le montre la photo suivante, les élus communistes de Paris et de la Seine, sympathisants du FLN, demandaient
au Préfet de police M. Maurice Papon, dans le Bulletin municipale officiel de la ville de Paris, jour après jour, la suppression des contrôles de police,
alors que les autres élus, s’inquiétaient du nombre sans cesse croissant, des attentats contre la police et la FPA.
Parmi ces élus communistes, on retrouve : Raymond Bossu, Raymond Bardet, et, Claude Bourdet du PSU.
- 12 Avril 1961.
un conseiller social, M. René Thouary, était abattu par le FLN.
- 15 Août 1961.
Le policier auxiliaire, M. Lazhar E. est étranglé, ainsi que son informateur dans le 18° arrondissement.
- Le 16 Août.
19° : lors d'un control dans un établissement réputé pro-FLN, les deux policiers auxiliaires qui étaient en faction
devant l'établissement subissaient un tir d’arme automatique.
Ce même jour, on retrouve le corps, du policier auxiliaire Amar B., mort par strangulation.
- Le 17 Août.
18° : Arrestation d'un militant FLN porteur de document, on retrouvera à son domicile,
44 rue du Landy, d'autre document.
20° : deux policiers auxiliaires, sont retrouvés morts, par coups et strangulation.
- Le 23 Août.
La FPA renforce les commissariats du 13° et du 18°,
- Le 29 Août.
Suite à une série d'attentats contre les Algériens dans les 3° et 13° arrondissements de Paris,
les quartiers sont bouclés, arrestation de 20 membres du FLN, qui seront envoyés à Vincennes.
- Le 1° septembre.
Romainville :
Une patrouille FPA est attaquée à la grenade et à l'arme automatique vers 22 heures, rue Gabriel Husson.
Trois FPA blessés gravement.
- Le 2 Septembre.
Saint Maur, le cadavre du PFA Amar A. est repêché dans la Marne.
- Le 4 septembre
Paris 3° attentats rue Morand contre des Algériens par le FLN.
- Ce n'etait qu'un tout petit aperçu, de la situation à Paris et dans le département de la Seine, en Août et Septembre 1961.
- Non,
M. Gilles Manceron, les tueurs du FLN, ce n'était pas le secours catholique, ni, la fondation de l’abbé Pierre,
c'étaient des tueurs, qui supprimaient tous ceux qui n'étaient avec eux, contre la France.
une page du Bulletin municipale officiel de la ville de Paris en 1961.

- Paragraphe 2 :
« Il y a eu toute une série agressions comme cela, du fait de policier ou de commandos paras policiers mise en place
par le préfet Maurice Papon,
donc, ces photos d’ Henri Georges, témoignent de la découvertes par les passants d'algériens à terre. ».
- Là, notre historien du dimanche a un gros problème.
- Dans ce portfolio, il y a vingt-trois photos.
- Dix-huit de ces photos sont de Elie Kagan, quinze prises le 17 Octobre, et trois le 18 octobre à Nanterre.
- Une photo représente des policiers, elle est de 1958,
lors des précédentes manifestations contre le couvre-feu, un des policiers porte un MAS 38, remplacé par MAT 49 en 1959.
- Il n'y a que trois photos du journaliste de Libération, Henri Georges, prises dans un café.
- Sur deux photos,
nous voyons deux nord-africains couverts de bandages grossiers, et un ados avec un gros pansement sur la jambe.
- La dernière représente des jeunes femmes nord-africaines soignant quatre blessés dans un café,
il n’y a aucune trace de pluie sur les imperméables, d’au moins deux blessés ....
- Il n'y a aucune photo, prise le 17 octobre 1961, qui représente, « une découverte par des passants d’Algériens à terre !!!!! »
- Il y a bien une photo,
qui n'est pas d'Elie Kagan, et qui représente une passante au près d'une
personne allongée sur la chaussé, sans aucune blessure.
- Cette photo n'a pas été prise, le soir du 17 octobre 1961,
elle a été prise de jour,
et surtout, il n'y a aucune trace de pluie sur la chaussée, malheureusement pour ce bonimenteur,
il pleuvait sur Paris le 17 Octobre 1961, comme le montre toutes les photos prises lors des manifestations, des manifestants,
mais aussi des policiers trempés par cette pluie !!!!
- Non,
M. Gilles Manceron, ces photos, qui témoignent de la découverte par les passants, d'Algériens à terre, ne sont pas du journaliste
de Libération, M. Henri Georges, Elles ont bien été prises le 17 Octobre 1961, mais par Elie Kagan.
Une des photos de Henri Georges prises dans un café

- Paragraphe 3 :
« Le 17 octobre 1961, en fin de journée, des dizaines de milliers, sans doute 20.000 à 30000 Algériens, ....
et la violence de la répression a été telle, que en divers endroits, on a retrouvé et ramassé des cadavres, et, repêché dans la Seine,
un certain nombre de corps d'Algériens. ».
- Comme pour M. Éric Piolles, le bonimenteur de Grenoble,
je demande au bonimenteur Gilles Manceron, anticolonialiste, de consulter les archives de la police et les registres de l’IML.
- Pendant plus de 55 ans,
les anticolonialistes, les communistes alliés du FLN, les intellectuels de gauche, toute la clique de gauche, ont écrit des milliers d'articles
et de livres sur les 200 à 500 morts du 17 octobre 1961, dont personne n'a jamais vu le moindre cadavre.
Ils nous présentent le FLN et le GPRA, comme une annexe du Club Med, ou bien des restos du cœurs.
- Mais, pas un mot, pas un plaque à la mairie de Paris ou de Grenoble, sur les trois cent quarante-huit militaires français prisonniers
du FLN, composés de 17 officiers, 53 sous-officiers, 278 hommes de troupe, chiffre donné par le Gouvernement Français,
le 12 décembre 1961, qui ne sont jamais revenus.
- Alors, que tous ces gens de gauche se lamentaient sur le sort des Nord-Africain, retenus ou expulsés vers l'Algérie,
après les manifestations d'Octobre 1961, le gouvernement français, rédigeait le 20 Novembre 1961, le communiqué suivant :
« Alors que l'attention générale se porte sur le sort des prisonniers FLN en France,
le Gouvernement et le Président de la République ne perdent pas de vue les problèmes que pose la situation
des militaires français prisonniers du FLN.
Le gouvernement français ignore le sort exact de ces prisonniers, car la Croix-Rouge internationale n'a pu les visiter. »
- Suite à la libération, le 3 Janvier 1962, à Tunis, des soldats Hurtaud et Lepreux, le ministre de la défense, indiquait :
« au 1 janvier 1962, 197 militaires sont encore portés disparus dont une partie seulement se trouve entre les mains du FLN. »
- En trois semaines, 151 prisonniers français du FLN, ont été transférés de la case prisonniers à la case tués par le FLN.
- Le 2 Février 1962, Le Ministre des affaires étrangères, tenait des propos inquiétants concernant les 197 militaires restants :
« L'incertitude est grande, il est vraisemblable qu'un très grand nombre d'entre eux sont morts, c'est à dire tués !!! »
- Le 2 Mai 1962, après la signature des accords d'Evian, l'A.L.N. précisait :
« Sous réserve de quelques cas isolés, toujours possibles, nous ne détenons plus de prisonnier français !!! »
- En quatre mois, le FLN avait liquidés 334 prisonniers français.
- Lors de la séance au Sénat, le 8 Mai 1962, le sénateur Bernard Lafay,
présentait année par année, la liste des prisonniers français emmenés au Maroc ou en Tunisie, liste de noms de prisonniers,
confirmés pour certains, par des lettres du FLN accompagnant les lettres des prisonniers.
Pas un seul prisonnier de cette liste n'est revenu vivant
- En 1962, onze prisonniers français seront libérés :
- Deux le 3 Janvier, les soldats Hurtaud et Lepreux.
- Neuf après la signature de accords d'Evian :
Michel Didier, René Fortin, Raymond Protsch, Jean-Claude Saillet, Moïse Dorizon, Maurice Lanfroy,
Georges Duplessis, André Robert, Gérard Palisse.
Journal El Moujajhid faisant croire que la croix rouge visitait les prisonniers !!!

- Je terminerais cette liste macabre par l'histoire du Brigadier Maurice Lanfroy,
du sergent Joël Gouget, des soldats Marcel Braun et Henri Garat du 30° dragon capturés par ALN, le 13 Juillet 1959.
Le sergent Joël Lucien Gouget, sera exécuté, car blessé, lors de la marche vers Oujda.
Les soldats Marcel Braun et Henri Garat seront libérés le 31 décembre 1959.
Le brigadier Lanfroy, lui, reste captif, ALN menace à plusieurs reprise de l'exécuter.
- Des pourparlers ont eu lieu d'Août à Décembre 1960, entre le gouvernement Marocain, l’ambassadeur de France au Maroc, et l'ALN.
- En Janvier 1961, le FLN et les autorités françaises tombent d'accord :
ni le brigadier Lanfroy, ni Ben Chérif ne seront exécutés.
- Ben chérif, sous-lieutenant français, passé au FLN,
en décembre 1957, avec une partie de sa section, après avoir égorgé une dizaine de ses hommes musulmans et européens.
Il est arrête 1960, et condamné à mort par les tribunaux français.
- Jusqu'en mars 1962, le délégué de la croix rouge à Rabat, transmet les colis au prisonnier français, sans jamais le voir......
- Le 20 Mars 1962, le GPRA demande avec insistance la libération de Ben Chérif, celui-ci sera libéré immédiatement.
Mais le brigadier Lanfroy ne sera libéré que le 16 mai 1962, en compagnie de Georges Duplessis, André Robert, Gérard Palisse.
- Paragraphe 4 :
« Le préfet de police Maurice Papon avait préparé la violence de la répression, en conditionnant, on peut dire, en préparant ses policiers .......
ce que les policiers ont compris comme : « pour un mort, nous en tuerons dix » ».
- M. Manceron anticolonialiste notoire est coutumier, de petites phrases qu'il place dans ces discours, ou dans colloques,
des petites phrases qui n'ont jamais été prononcées par les auteurs cités par M. Manceron.
- Non,
M. Gilles Manceron, le préfet Maurice Papon, n'a jamais dit :
« « Considérez que tout Algérien est potentiellement armé, même, s'il ne l'est pas » ».
- Je laisse à notre anticolonialiste les propos concernant ce que les policiers auraient compris !!!!!!
Une des photos de Henri Georges prises dans un café

- Epilogue :
- Paragraphe concernant le bilan.
- Version officiel trois morts, pour le 17 Octobre 1961, et 7 morts pour l'ensemble des journées des 17, 18, et 19 octobre,
il faut ajouter la mort d'un blessé par balle, le 18 à Nanterre, qui décédera le 30 décembre 1961.
- Version Gilles Manceron, de 150 à 200 pendant la soirée du 17 octobre et les jours qui ont suivis, et, sur l'ensemble de l'automne,
il y a eu de l'ordre de 300, ou d'avantage de disparus, ce qui nous donne au minimum 500 morts.
Ces chiffres sort du chapeau magique de Jean-Luc Einaudi, et pour partie des deux anglais House et MacMaster,
dont déontologie historique laisse à désirer.
- Un fois de plus, je me rapprocherai,
des deux rapports de M. Dieudonné Mandelkern et M. Géromini, des livres des entrées à IML, et des conclusion de M. Mandelkern :
- Extrait du rapport de M. Dieudonné Mandelkern.
« Parmi ces chiffres, celui des morts serait le plus significatif s'il pouvait être donné avec assurance... Tel n'est pas le cas.
Mais à supposer même,
que l'on ajoute au bilan officiel de sept morts, la totalité des vingt-cinq cas figurant à l'annexe II, on reste au niveau des dizaines,
ce qui est considérable, mais très inférieur aux quelques centaines de victimes dont il est parfois question »
- Parmi les vingt-cinq cas cités dans l'annexe II, vingt-deux ont fait l'objet d'une enquête judiciaire,
qui précise que ces morts n'avaient aucun liens avec la manifestation du 17 Octobre 1961, car décès après les manifestations.
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