Qui Ment !!!
 
Discours de M. Éric Piolle, à Grenoble, le 18 Octobre 2016.
- A la question, M. Éric Piolle, homme politique et ingénieur, est-il un menteur :
la réponse est sans aucun doute : OUI
- Le 18 Octobre 2016, en présence de toute la smalah d'Algérie, cet ignare déclarait dans son discours à Grenoble :
« Monsieur le Consul d’Algérie Ferhat CHEBAB , Mesdames et Messieurs les élus,
Monsieur le porte-parole du Collectif pour une plaque en mémoire du 17 octobre 1961, Mariano BONA,
Monsieur Antonio PLACER, Mesdames et Messieurs les représentants des associations,
Chers Grenobloises et Grenoblois.
Certaines dates ne peuvent pas s’oublier. Et ne doivent pas être oubliées. C’est le cas du 17 octobre 1961.
C’était il y a 55 ans, jour pour jour. Cette date était déjà gravée dans nos mémoires.
Elle est désormais gravée aussi sur les murs de notre ville, Grenoble. » bla..bla...bla ..
« Mais à cette demande de liberté, les autorités françaises opposent une répression sanglante d’une violence inouïe.
Du 17 au 20 octobre 1961, des Algériens sont massivement arrêtés.
Certains sont torturés, certains seront noyés.
La répression est terrible, elle frappe à l’aveugle.
Des femmes et des hommes sont pourchassés jour et nuit dans les rues de la capitale.
Le gymnase Japy sert de lieu d’interrogatoire, de torture.
Des militants indépendantistes sont jetés ligotés dans les eaux froides de la Seine.
Partout, c’est le règne de la terreur
Le bilan est terrible.
On rapporte que plus de 10 000 personnes sont raflées et emprisonnées à Vincennes ou à la porte de Versailles.
Les corps des Algériens tués affluent à l’Institut Médico-légal. D’autres ne seront jamais retrouvés.
Durant ces trois jours d’octobre 1961, oui, la République a failli. » bla..bla...bla ..
« L’historien Benjamin STORA nous a rendu visite il y a peu de temps à Grenoble,
j’ai eu le grand honneur de lui remettre la Médaille d’Or de la Ville de Grenoble.
Comme lui, nous savons que la France a trop longtemps refusé de regarder en face son passé colonial,
de reconnaître les crimes qui ont accompagné cette période.
Cet aveuglement a sans doute participé
au sentiment de mépris ressenti par de nombreux Français liés à l’Algérie. » » bla..bla...bla ..»
une des trente photos réalisées par Elie Kagan30, le 17 Octobre 1961.
Photo Elie Kagan Identifiant KAG. N dans la série 66 à 74.

- Le doute n'est pas possible,
cet ignare de gauche, nous parle bien des manifestations des 17, 18, 19 octobre 1961, reprenons le discours de ce bonimenteur.
- Premier affirmation :
« la répression est terrible,
elle frappe à l’aveugle, des femmes et des hommes sont pourchassés jour et nuit dans les rues de la capitale.
Le gymnase Japy sert de lieu d’interrogatoire, de torture ».
- Passons sur cette première ânerie :
« Des femmes et des hommes sont pourchassés jour et nuit dans les rues de la capitale »
- Mais, :
« Le gymnase Japy sert de lieu d’interrogatoire, de torture. »
- C'est un scoop, jusqu'à ce jour, personne n'avait osé parler de torture pendant ces manifestations,
c'est donc un nouveau bobard de gauche.
- Qui a bien pu susurrer au creux de l'oreille de notre Super Ecolo,
le nom de ce gymnase, surement le grand prophète de l'histoire de l'Algérie, le seul et unique historien qui est invité
sur tous les plateaux des chaines de télévision Française et Algérienne, pour nous raconter sa version des événements
d'Algérie, j'ai nommé le grand Benjamin Stora.
- Effectivement, ce gymnase Japy est connu,
situé entre les métros Voltaire et Charonne, dans le onzième arrondissement de Paris, tous les ans, depuis de nombreuses années,
on se souvient des rafles de Juifs durant l’Occupation.
Il a servi durant deux ans
de lieu d’internement des Juifs pendant l’Occupation allemande, avant leur déportation dans les camps d’extermination.
- En ce qui concerne l'Algérie, la seule et unique fois, où on retrouve ce nom,
c'est suite aux attentats du FLN de 1958, il faisait partie des trois centres d'internement.
Le 28 Août 1958, plus de 5000 Algériens sont internés, dans l'ancien Hôpital Beaujon, Le
gymnase Japy, et le Vélodrome d’Hivers.
- Pourtant depuis les années 2000,
ce gymnase Japy, a vu défilé toutes les gauches françaises, et tous les syndicats de gauche,
personne n'a jamais émis le moindre mot sur ce centre de torture des militants indépendantistes, cité par M. Piolle.
La rue Japy en 1941.

- Quelques dates récentes prises au hasard,
sur les innombrables manifestations des parties gauche, des communistes jusqu'aux centristes de gauche, des syndicats FO, GCT,
et, de tous les satellites de gauche, dans ce haut lieu de torture des militants indépendantistes du FLN.
- Le 16 juillet 2012. Une commémoration était organisée, devant l’entrée de ce gymnase où figurent des plaques,
rappelant ces tragiques événements, en présence d’un survivant et de Patrick Bloche, maire du 11e arrondissement de Paris.
- Le 7 Septembre 2015. Militants et cadres des partis du Front de gauche sont là, Pierre Laurent (PCF), Eric Coquerel (PG),
Danielle Simonnet (PG), Clémentine Autain (Ensemble), c’est un « Forum citoyen », que la gauche anti-austérité a organisé
pour marquer le lancement de sa campagne en vue des élections régionales.
- Le 12 Janvier 2016. La FNACA de Paris organisait dans ce gymnase sa réunion annuelle.
- Le 28 avril 2016. Collectif VAN 3, le député PS Patrick Bloch était présent.
- Le 2 juillet 2016. La ministre de la santé Marisol Touraine a lancé la charge contre le patron du Medef,
lors du meeting
pro-gouvernemental de la Belle Alliance Populaire, qui se tenait ce samedi à Paris.
- Le 6 juillet 2016. Journal l'Humanité,
meeting contre le projet de loi Travail, Les organisations syndicales et de jeunesse tiendront un meeting avec prises de parole.
- Enfin, voici, la dernière bande annonce,
pour bien mettre en relief, le mensonge de M. Piolle, sur ce lieu de torture des bienfaiteurs du FLN :
- Le 9 novembre 2016.
L'association Mémorial 98, avec ses partenaires du Collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le négationnisme) et
de l'association Ibuka -France (Justice et soutien aux rescapés du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda),
vous invite à commémorer la « Nuit de Cristal », pogrom d'Etat commis par les nazis le 9 novembre 1938,
contre les Juifs d’Allemagne et d’Autriche.
Nous nous rassemblerons à Paris devant le gymnase Japy, lieu symbolique dans lequel furent parqués en 1942,
les Juifs raflés par la police française au service des nazis.
- Donc, pendant la manifestation du 17 Octobre 1961,
la police sous les ordres du Préfet Maurice Papon, aurait torturé des Algériens, dans le gymnase Japy.
Alors M. Eric Piolle qui vous a soufflé ce nom de gymnase, dans le creux de l’oreille.
- Deuxième affirmation :
« Des militants indépendantistes sont jetés ligotés dans les eaux froides de la Seine. »
-
M. Piolle est sans doute un lecteur assidu, de l’humanité et de libération, de ce mois d'Octobre 1961.
- Libération et L'humanité, à coup de témoignages fracassants, vont pendant des semaines publier des scoops.
- Dans un immense encadré, intitulé :
Le dossier du racisme avec comme titre : Libération l’a dit le premier… et D’autres apportent leur témoignage,
le journal Libération reproduisait tous les témoignages :
- Dans le Bois de Meudon.
« Est-il vrai que plus de cinquante algériens auraient trouvé la mort au cours et après les manifestations ?
Est-il vrai que dans le bois de Meudon, près de trente Algériens auraient été pendus par les CRS ?».
Témoignages chrétiens du 27 octobre.
- Des cadavres dans la seine :
« Deux autre cadavres d'Algériens, portant des traces de blessures à la tête,
les mains et les jambes liées ont été repêchés dans la Seine à Argenteuil. ».
Et, Libération de sous-entendre que c’était l’œuvre de la police.
- Note :
- Libération avait publié deux articles, le Lundi 23 Octobre et le mardi 24 octobre,
sur la découverte de deux cadavres à Argenteuil, et trois cadavres au pont de Bezons.
- Effectivement, il y a bien eu trois entrées le 23/10/1961, et six entrées le 24/10/1961, à l'IML, Mais .....
- Pour le 23 octobre 1961, sur les trois entrées, deux ont fait l’objet d'une enquête judiciaire :
N° 61 656 179 Victime identifiée, à été écrasé par une voiture qui à pris la fuite.
N° 61 660 605 Victime inconue, était attachée, elle a sejournée 10 jours dans l'eau.
- Pour le 24 octobre 1961, sur les six entrées, trois ont fait l’objet d'une enquête judiciaire :
N° 61660896 repêché dans Paris Quais des Orfèvres il ne portait aucune blessure, séjours dans l’eau moins de 6 jours.
N° 61660603 repêché entre le Pont de Bezons et le Pont de Colombes, séjours dans l’eau sup. à 10 jours.
N° 61660895 repêché à Vitry-sur-Seine, séjours dans l’eau, environ 8 jours.
- Dans les registres de l’IML, on ne trouve qu’un seul et unique repêché avec les mains et les pieds liés.
Il faudrait que M. Piolle, nous donne le nom de ce militant indépendantiste,
afin de mettre à jour les dossiers, de l’IML, de la police judiciaire, ainsi que ceux du parquet de la Seine.
Le Journal France-Soir du Vendredi 20 Octobre 1961

- Troisième affirmation :
« Par tout régner, la terreur.... certains seront noyés. » :
- C'est sans doute le prophète Benjamin STORA, qui lui aurait soufflé au creux de l'oreille le nombre de noyés.
- Comment un ingénieur, aussi mauvais soit-il, pourrait-il ignorer que les barrages à aiguille, ne laissent passer
que des objets dont l'épaisseur ne dépasse pas quatre centimètres, peut-être que le Maire de Grenoble,
M. Eric Piolle a oublié lors de son discours du 18 Octobre 2016, de préciser, qu'en plus, d'avoir matraqué, torturé,
ligoté, noyés, enfermé, la police du préfet Maurice Papon, a découpé en morceaux de quatre centimes, les Algériens,
avant de les jetés dans la Seine, c'est peut-être le prochain scoop de M. Piolle.
- Pour comble de malchance, pour M. Piolle,
c'est M. Poirel qui a construit les deux premiers barrage à aiguilles sur la Seine, c'est ce même ingénieur Poirel,
qui a stabilisé à vie, l'ancienne darse des Barbaresques à Alger et surtout agrandit ce port d'Alger,
pour en faire un vrai port de commerce, encore un crime colonial perpétrait par la France.
- Les Sept Campagnes de 1833 à 1840, furent effectuées sous les ordres de M. Poirel, Ingénieur,
qui contrairement aux campagnes précédentes modifia complètement les méthodes, la première opération réalisée
consista à élever en avant du musoir du Môle, un massif d'enrochements de gros blocs, afin de le garantir d'une destruction
complète, et de pouvoir ensuite, à l'abri de cette défense en reprendre les fondations.
Après la reconstruction du môle Ottoman, et dès la fin de la campagne de 1838,
on commença l'exécution, du projet de M. Poirel, présenté pour l'agrandissement du port d'Alger,
au moyen, d'un nouveau Môle de 500 mètres de longueur, en prolongement de l'ancien.
Il devait être construit tout entier, en blocs de béton de 10 mètres cubes,
préparés à terre, et immergés à la mer à toute volée,
comme le sont les blocs naturels dans les jetées à pierre perdues.
Le Port d'Alger juillet 1957

- Epilogue :
- Un fois de plus, je me rapprocherai,
des deux rapports de M. Dieudonné Mandelkern et M. Géromini, des livres des entrées à IML, et des conclusion de M. Mandelkern :
- Extrait du rapport de M. Dieudonné Mandelkern.
« Parmi ces chiffres, celui des morts serait le plus significatif s'il pouvait être donné avec assurance... Tel n'est pas le cas.
Mais à supposer même,
que l'on ajoute au bilan officiel de sept morts, la totalité des vingt-cinq cas figurant à l'annexe II, on reste au niveau des dizaines,
ce qui est considérable, mais très inférieur aux quelques centaines de victimes dont il est parfois question »
- Parmi les vingt-cinq cas cités dans l'annexe II, vingt-deux ont fait l'objet d'une enquête judiciaire,
qui précise que ces morts n'avaient aucun liens avec la manifestation du 17 Octobre 1961, car décès après les manifestations.
-
Reste trois cas,
deux FMA ont disparus le 17 Octobre 1961, vers midi, à la sortie de leur travail, et ne sont pas revenus l'après-midi,
le dernier, N° 61 675 891, blessé par balle à Puteaux, lors de la manifestation du 17 octobre, décédera le 31 Décembre 1961.
- Alors, comment un homme politique, payés par les impôts des Grenoblois, et éventuellement avec un peu des miens,
peut-il raconter autant d'âneries, en si peu de temps, sans aucun de ses contribuables, ne le traite de menteur !!
Le Bonimenteur en pleine action !!!
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