Dans ses promesses de campagne, M. François Hollande avait promis d'officialiser le bobard du « génocide » du 17 Octobre 1961,
car il avait besoin des voix des Français d'origine Magrébine ou simplement des Français de confession musulmane.

 

Au Sénat, lors de la séance du 23 Octobre 2012, M. Claude Dommeize, président du groupe d'amitié France-Algérie,
ouvre le débat sur la proposition de résolution tendant à la reconnaissance de la répression d'une manifestation à Paris , le 17 Octobre 1961.

Il rappelle la déclaration du 17 Octobre 2012, du Président Hollande :


« Le 17 Octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance ont été tués lors d'une sanglante répression.

La République reconnait …….bla-bla. »


M. Claude Domeizel termine cette première partie par :         « Je fais miens ses propos. »

ce n'est pas, La République Française, qui reconnait ce fait,
c'est seulement François Hollande, qui une fois de plus, fait son mea culpa.

M. Thierry Foucaud, qui assume la présidence de cette séance, ouvre vraiment le débat,
sur cette reconnaissance, en donnant la parole à M. Pierre Laurent, sénateur communiste, auteur de la proposition.

M. Laurent, commence son discourt, par une longue liste de tous les crimes coloniaux,
réalisés par la France, sur tous les continents, avec son lot incalculable de morts et de disparussions de cadavres.

Puis, il arrive, enfin sur le 17 Octobre 1961 :



« Ce qui s’est passé, le 17 Octobre 1961, n'est pas un événement isolé, mais constituait le paroxysme d'une politique de guerre coloniale....
  On a vu s'effectuer cette nuit-là, dans les rues de la capitale, une chasse à l'homme aboutissant à des assassinats.
  Alors ce fut le déchainement, les forces de police se précipitèrent sur les manifestants avec une sauvagerie inouïe.

  De partout sortent les bidules, ces longues matraques meurtrières.
  Les policiers frappent à tour de bras, ceux qui sont à terre sont impitoyablement matraqués, piétinés, frappés, roués de coups,
  mâchoires brisées, yeux exorbités, fractures ouvertes, rien n'arrête la furia. »


Enfin, M. Laurent nous donne des lieux et des chiffres :


« Des coups de feu sont tirés dans divers lieux, à Bezons, au Pont Saint-Michel,
  des hommes ensanglantés, souvent à demi-conscients, parfois ligotés, sont basculés dans la Seine.....

  Il y aurait eu, le 17 Octobre 1961, au moins 200 morts... »


M. Laurent, ne pouvant produire la moindre preuve de ce qu'il annonce, cite pêle-mêle :

 
- Les propos de l'élu communiste, M. Bossus Raymond en 1961 :

« Des informations nous sont parvenues,
  des Algériens ont été tués par balles, frappés à la matraque, arrosés à la lance, étranglés, noyés. ».


- Le films, Octobre à Paris, de Jacques Panijel, tourné en 1962.

- Le livre de Didier Daeninckx, Meurtres pour mémoires,

- La bataille de Paris, de Jean-Luc Einaudi, qui lui sert de référence pour les 200 morts du 17 Octobre 1961.


Mais, M. Pierre Laurent aurait dû plutôt, cité, M. Claude Bourdet,
qui le 27 octobre 1961, avait interpellé Maurice Papon au conseil municipal de Paris, sur l’exactitude des faits,
qui se lisaient dans la presse parisienne, surtout dans Libération et l'Humanité, à savoir :


- Le repêchage de 150 cadavres d’Algériens, depuis le 17 octobre 1961 dans la Seine entre Paris et Rouen.
- Les 20 pendus de la forêt de Meudon.
- Les cinquante morts de la cour intérieure de la préfecture.

 
Mais, M. Pierre Laurent n'était pas seul, il y avait ses satellites :

David Assouline, le roi du trésor des archives.
Alain Néri, le médiateur impartial, du 19 mars 1962.
Mmes Bazira Khiaei, Cécile Cukierman, Laurence Cohen,Céline Cukierman, Eliane Assassi, Esther Benbassa.
M. Guy Fischer.


Voici, parmi ces témoignages lors de cette séance, quelques petits extraits :


M. Guy Fischer, confirme le chiffre de M. Laurent par cette phase :

« Deux cents morts, c'est plus qu'un dérapage. »

Mais, M. Roger Karoutchi, lui précise que le chiffre de 200 morts donné par M. Laurent est extrait du livre de Jean-Luc Einaudi.


Madame Esther Benbassa :


« Le lendemain du 17 octobre,
  alors que l'une des principales tueries, avait eu lieu sous ses fenêtres, le journal l'Humanité tiraient en une, l'ouverture du congrès
  du parti communiste et omettait de publier le reportage pourtant accablant de son photographe Georges Azenstarck, reportage réaliser
  en grande partie depuis le balcon du siège du journal.

Note :      nous reviendrons sur ce fabuleux reportage, un peu plus loin.


Puis arrive le témoignage de Mme Bazira Khiari :


« Les jours suivants, on fit la découverte macabre de nombreux corps flottants à la surface de la Seine, de Paris jusqu'au Havre.... »

 
C'est M. Roger Karoutchi qui est chargé pour l'opposition de répondre au discourt de M Pierre Laurent. :

« Je suis mal à l'aise, car comme d'autres, je suis né au Maroc,
  avant de gagné la métropole, sans pour autant avoir jamais manifesté de réactions à l'égard du pays d'où je venais.

  Je suis mal à l'aise, car dans l'histoire,
  il ne faut pas garder ce qui arrange et laisser de côté ce qui ennuie,   Il faut tout prendre.


  M. Laurent évoque l'année 1961, alors que peut-on véritablement affirmer ?

  Depuis 1957, la guerre d'Algérie oppose diverses communautés, le FLN, l'OAS, le MNA.
  10.000 morts, c'est le nombre reconnu des victimes de la lutte interne entre le MNA et le FLN.

  A Paris, depuis 1959, les commissariats de police sont protégés par des sacs de sable, chaque jour des attentats sont perpétrés.

  Je le répète, il ne faut pas faire de l'histoire à sens unique.
  Entre le 29 Août et le 3 octobre 1961, trente-trois attentats ont été perpétrés par les tueurs du FLN contre la police,
  treize policiers ont été tués et plusieurs dizaines d'autres ont été blessés... Voilà, le climat de l'époque.


 
Permettez-moi M. Laurent, de corriger, ce que vous venez de dire à cette assemblée.

Le préfet Papon a déclaré :

« Pour un coup porté, dix seront rendus. »

Ces mots n'ont pas été adressés en instruction à la police nationale, le 17 octobre 1961.
Ils ont été prononcés, le 10 octobre 1961, aux obsèques du brigadier-chef Demoën, assassiné par les tueurs du FLN.

Pour clore ce débat,
juste avant le vote, M. Alain Vidalies, ministre délégué auprès du premier ministre déclare dans son discourt :


« C'est en 1997, que Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de l'intérieur commanda le premier rapport public,... »

Mais, il est interrompu par David Assouline, le grand historien, qui c'écrit :       « c'est le rapport de Jean Geromini ... »

puis, Alain Vidalies termine sa phase :

« évaluant le nombre de morts, parmi les manifestants algériens à plusieurs dizaines. »

ce n'est pas le rapport de Jean Géromini, mais celui de M. Dieudonné Mandelkern.

ce rapport n’évaluait pas le nombre de morts, parmi les manifestants algériens, à plusieurs dizaines, il précisait
que seulement, deux cas, parmi les 25 dossiers étudiés en profondeur, pouvaient éventuellement avoir un lien
de près ou de loin avec la manifestation.

D'ailleurs, ce rapport a été réfuté par le MRAP, comme le montre la lettre ci-dessous.

François Hollande, Pierre Laurent, David Assouline , Guy Fischer, Esther Benbassa, Bazira Khia,

M. Jean Géromini, avocat général de la cour de cassation, qui écrivait :

« ce nombre est, vraisemblablement, inférieur à la réalité, dans la mesure où l’on n’a pas la certitude que tous
 les corps immergés, particulièrement très nombreux à cette époque, ont été retrouvés et, dans la mesure aussi,
  où des cadavres ont pu être transportés encore plus en aval de la Seine, dans les ressorts d’Evreux, voire de Rouen,
  dont les archives conservées sont trop lacunaires pour être exploités.»


Le rapport de M. Géromini avait été commandé par Madame Guigou, ministre de la justice,
pour faire plaisir au Mrap et aux associations pour le 17 octobre 1961.

M. Geromini ne pouvant apporter la preuve
de ces centaines de morts, a déclaré à la presse   :   qu’ils avaient été emportés par la Seine au large du Havre.

pour François Hollande, pour M. Jean Géromini, pour M. Pierre Laurent, pour M. David Assouline,
pour Madame Esther Benbassa, pour Madame Bazira Khiari, et pour les satellites de cette résolution,
voici un extrait d'un livre, écrit en 1890, par M. A. Tallendeau     :


La Seine de Paris à Rouen, les barrages déversoirs fixes, les eaux du fleuve maitrisées au profit de la navigation.

« La Seine, entre Paris et Rouen, est divisé en onze biefs,
  le premier barrage est à Suresnes et le dernier à Sotteville-Lès-Rouen, faubourg amont de Rouen.

 Le premier bief, comprenant la traverse de Paris et la banlieue, à une longueur totale de 24.500 mètres. ....

 Les barrages à aiguilles ont été construits, comme d’autres, entre Paris et Rouen,
  pour régulariser le cours de la Seine et la rendre plus facilement navigable par les péniches.

  Le principe est bien connu,
  entre deux barrages, le niveau du fleuve est presque horizontal, ce qui facilite la navigation remontante.
  La différence de niveau est franchie grâce à une écluse.

  Mais le barrage doit pouvoir s’effacer lors du passage des crues.
  C’est pourquoi, les barrages étaient constitués de centaines de grandes poutres en sapin (les aiguilles) de près
  de cinq mètres de longueur, de 10 cm de largeur, posées verticalement sur le fond du fleuve et retenues par une poutrelle
  métallique horizontale, sur toute la largeur de la Seine. »

Dans le Bulletin des ingénieurs et des architectes,   N° 4,  paru en décembre 1885.

M. J. Gaudard, dans son exposé
des principaux systèmes de barrages de rivières, écrivait en ce qui concernait la Seine, sur les barrages existants :

« Le jeu ou intervalle entre deux hausses contiguës est généralement de 5 cm, il pourrait descendre à 3 cm,
  sans risque d'accrochage sous l'effet des déformations, mais il le faut suffisant pour ne pas trop affamer le bief inférieur.

 Au surplus, il reste la ressource d'appliquer des planchettes couvre-joints,
  s'il arrivait que les tranches d'eau jaillissant par ces intervalles vinssent à excéder le débit voulu.

  Lors des grandes crues d'hiver, il convient d'abattre les chevalets eux-mêmes,
  afin de les soustraire aux joncs qui s'y attachent et aux chocs des glaces flottantes. »


En Français :

Si on réduit, l'espace entre deux poutres, on réduit le débit de l'eau du déversoir, et on augmente la pression sur ces poutres.

Donc, si les barrages laissent passer des filets d'eau d'une épaisseur de 5 centimes entre chaque hausse,
je ne vois pas comment des cadavres ont pu aller jusqu'à Rouen, et encore moins jusqu'au Havre.

Nous terminerons cette petite page,
par le reportage du menteur de service de l'Humanité, le photographe Georges Azenstarck.

Voici, la fameuse photo, réalisée par Georges Azenstarck,
du balcon du journal et sa légende, extrait d'un document, mis en ligne par les communistes sur le massacre du 17 octobre 1961.

Sur la photo, figure un grand cercle qui situe le tas de cadavres d'une hauteur de 1 mètre 50.

En agrandissant la photo,
on constate que le fameux tas de cadavres de 1 mètre 50, est en réalité trois personnes assises sur des chaises.

Ce 17 Octobre 1961, le seul et unique mort, à hauteur du cinéma Rex, est M. Guy Chevalier, qui naviguait sur la péniche prénommée l'Algérie.